C’est quoi, être Marocain?
La cause amazigh ne fait pas partie de mes choix politique, je sais pas pourquoi et d’ailleurs j’ai jamais adopté l’activisme de terrain ? c’est comme ça depuis toujours et je trouve que la politisation de la question amazigh profite aux marchands des voix. Personnellement, il ne s’agit pas de fatalité marocaine que la langue Arabe soit dominante.
Mon désengagement de l’activisme et de l’amazighité en particulier est propre à ma vision personnelle, il est peut être ancré dans ma compréhension limité des arcanes de l’acte lui-même. Tout le débat sur la question est généralement lancé par des associations amazighs quand on sais que la loi marocaine interdit une conception partisane basée sur la religion ou une ethnie au détriment d’une autre. Cette amazigh attitude est plus importante à analyser quand elle est remet dans son contexte historique, sociologique globale. Elle est la résultante d’une Hagra perçu par les amazighs citadins dans un passé proche. Oui pour la cause, mais a condition de ne pas inciter les adeptes à adopter hagra Bis. Une acceptation de l’identité amazigh est maintenant un fait établis, mais pas au point de remettre en cause toute notre identité national .
« Oui, je suis d’accord avec toi mais tu dois admettre que t’es pas un arabe et il faut que chaque amazigh s’insurge contre le statut quo » me lança t’elle.
Je préfère garder ma marocanité au détriment d’une conception réduite de l’identité nationale et pour répondre à la question du billet je vais reprendre le mot de Gombrowicz et dire que « Être marocain, c’est justement prendre en considération autre chose que le Maroc»
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